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bernard gauducheau - Page 20

  • LA POLICE MUNICIPALE DE VANVES AU COEUR DU DEBAT SUR LA SECURITE (Suite)

    Vanves Au Quotidien continue aujourd’hui à raconter l’histoire de la police municipale de notre ville dont les effectifs ont été réduit drastiquement par Guy Janvier dés son arrivée à la mairie. Mais contre la force des événements et le développement d'un sentiment d'insécurité parmi la population, notamment sur le Plateau, il a dû plus ou moins la reconstituer en l’installant même dans les locaux qu’elle occupe encore aujourd’hui sur le Plateau

     

    1995-2001 : LA GAUCHE REDUIT ET AUGMENTE SES EFFECTIFS A L’INSU DE SON PLEIN GRE

     

    Dés son arrivée à la Mairie en Juin 1995, Guy Janvier (PS) a réduit les effectifs de la police municipale au stricte minimum,  passant en six mois de  15 à 4/5 agents, car elle coûtait trop chére, et rédéfini ses missions - priorité à l’ilotage, surveilance du stationnement, prévention, accompagnement des personnes âgées -  en ayant souhaité la détacher de tâches administratives. « Les polices municipales doivent passer 95% de leur temps de travail dans la rue auprès des vanvéens pour mener à bien leur véritable mission : le travail de proximité » expliquait le maire.  Résultats : vols, cambriolages, braquages, petits délits, vandalisme, bagarres entre bandes se sont du coup multipliés provoquant de nombreux mécontentements, protestations des habitants du Plateau qui se sont intensifiés fin 1996/début 1997. Du coup l’opposition de droite s’est emparée de ce théme menant la fronde contre la majorité municipale de gauche. Didier Morin (UMP) interrogeait Guy Janvier (PS)  en conseil municipal sur « cette police municipale qui fond comme neige au soleil ». Le Parisien titrait à l’époque : « Suite à la tension de ses dernières semainers, l’ancien maire réclame des policiers municipaux ». Un tract circulait  dans la ville : « halte à l’insécurité sur le plateau ». Et le maire essayait de se faire entendre difficilement en expliquant notamment lors d’une réunion publique  en 1996 « qu’il n’y avait pas lien entre la réduction de la police municipale et le développement de la délinquance ». Mais voilà  beaucoup de vanvéens pensaient le contraire en mettant en cause l’absence de la police municipale et le manque d’effectifs de la police nationale.

    Cette police municipale était à l’époque sous l’autorité d’un  certain Tighremt, qui a mis en place malgré tout,  une brigade à vélo de deux agents pour l’opération « tranquillité vacances », puis une permanence à l’espace Solidarité (110 av v.hugo) maintenant Sébastien Giner,  durant l’été 1998. Mais voilà, au fil des ans, à la suite de nouveaux événements et à un sentiment grandissement d’insécurité parmi la population, notamment sur le Plateau, Guy Janvier a dû se resoudre non seulement à augmenter le nombre d’agents municipaux à partir de 1997/98 jusqu’à une dizaine à la fin de son mandat (6 agents assermentés, 4 agents de surveillance de la voirie auquel il ajoutait les 8 agents de surveillance des espaces verts) mais aussi à les ré-installer en Janvier 2001 dans son local de 100 m2 du 55 rue J.Jaurés. Il est vrai que la polémique était reparti de plus belle, entetenu par son nouvel adversaire, Bernard Gauducheau (UDF) qui animait alors l’opposition municipale depuis son élection au Conseil général (en Mai 1998) « 25 tribunes de l’opposition ont porté sur le thème de la sécurité lorsque Guy Janvier dirigeait la ville, il n’y en a eu aucune de l’opposition à Bernard Gauducheau depuis 7 ans dans le bulletin municipal » constatait Henri Paul lors de la campagne électorale de 2008. « On n’a pas exploité les faits comme l’a fait la droite. Et l’on sait bien que ce problème reste récurant dans le quartier du Plateau avec ses jeunes qui restent au bas des immeubles. Vanves n’est pas une ville qui pose des problèmes majeurs (20 faits pour 1000 habitants) . Par contre, il y a une hausse de la délinquance des mineurs (+30%) notamment dans le quartier du Plateau » reconnaissait il.

     

    A SUIVRE…

     

    DANS LE CREUX DE L’OREILLE DE L’INTERCO

     

    COORDINATION : Bernard Roche a été chargé, avant la trêve estivale,  par l’Interco de la coordination des interventions des services techniques communautaires et communaux sur l’espace public et les relations de proximité avec les villes

     

    RAMASSAGE SCOLAIRE : Vanves a conservé cette compétence transférée à l’interco, compte tenu de ses moyens en matériel roulant et personnel. Deux écoles sont concernés : Le Centre pour l’école primaire installée durant les travaux de Cabourg, dans le périmétre du lycée Michelet, car les parents n’ont pas voulu d’un accompagnement à pied (Pedibus). Service qui est gratuit de surcroît. Et l’école Jean de Lafontaine à Issy les Moulineaux.  

  • LES RENDEZ ECOLOS DE L’ETE A VANVES : L’AGENDA 21 DE GPSO

    Tel que c’est parti avec la canicule, ils ne vont pas manquer, organisés ou non, même si les météorologues s’attendaient à un ou plusieurs coup de chaleur durant cet été. Mais la terre peut nous résever d’autres surprises durant cet été… En attendant, deux sujets ont mobilisés nos élus mais aussi associatifs, écologistes, ces derniers jours sur lesques ce blog revient ce week-end. Tout d’abord le Forum Agenda 21 de GPSO aujourd’hui, le PLU demain, sachant que ces deux sujets sont liés comme a essayé de le démontrer Claire Papy, élu Verte de Vanves, à la réunion publique sur le PLU Jeudi soir : Quels éléments de l’Agenda 21 peuvent pris en compte dans le PLU a-t-elle demandé en pensant à la biodiversité ?   

     

    UN PREMIER BILAN DU FORUM AGENDA 21

     

    Dans le journal par Fax de Première Heure, Bernard Gauducheau, Vice Président Vice Président délégué de  la Communauté d’Agglomération (CA) de Grand Paris Seine Ouest (GPSO), a tiré le bilan du Forum Agenda 21  à laquelle ont été associé des acteurs locaux (représentants de la société civile, associations, entreprises, partenaires institutionnelles…). Il s’est traduit par un lancement du Forum du 14 Juin 2010 qui s’est déroulé à Boulogne en présence de 150 personnes (associatifs, partenaires, élus), afin de présenter les orientations de la démarche, d’avoir une présentation du diagnostic effectué par le cabinet INDIGGO, et les premiers échanges sur les différents axes de la mise en œuvre de l’agenda 21. Puis par des  ateliers thématiques qui se sont déroulés entre le 29 Juin et le 1er Juillet  au Palais des Sports d’Issy les Moulineaux : « Biodiversité et ressources naturelles, risques et nuisances », « Energie et Climat », « Développement économique », « Cohésion sociale, solidarités, habitat, culture et loisirs », « Aménagement et mobilité », « Gouvernance et éducation au développement durable ». « Une démarche Agenda 21 prévoit de telles phases de concertation pour impliquer l’ensemble des acteurs locaux à la construction d’un territoire durable. Afin qu’ils puissent proposer des pistes d’actions concrètes susceptibles de répondre aux enjeux retenus comme prioritaires aux participants du forum et valider par un comité de pilotage qui conduit cette démarche » a-t-il expliqué.  « Chaque atelier a accueilli 25 à 30 participants qui venaient d’horizon différents, soit une centaine de personnes au total, qui ont travaillé dans un cadre précis prévus à cet effet, afin que les débats soient positifs et constructifs, dans un climat apaisé. Nous n’étions pas là pour faire valoir un problème purement local ou communal, ou pour défendre un point de vue.  Mais avoir la capacité de se situer à un niveau d’intérêt général et oublier ce que l’on représentait Intitue Personae pour raisonner au niveau d’un territoire et d’une entité territoriale composée de 300 000 habitants. Ce qui a été compris par l’ensemble des participants qui ont été satisfait de la façon dont s’était déroulé ce dialogue. Ces ateliers ont abouti à de très nombreuses propositions reprises intégralement, sans censure,  par le cabinet INDIGGO. Toutefois, il est encore trop tôt pour dégager et citer des pistes d’actions en particulier car il reste encore un travail de concrétisation et de validation d’actions politiques ».

     

    De grandes tendances se sont dégagées durant des 3 jours  : Tout d’abord une forte demande d’identification de la CA GPSO, de son rôle, de ses compétences…C’est à dire répondre aux questions : GPSO C’est quoi ? A quoi cela sert ? Quelle son identité ? Qu’est-ce qui la caractérise, Quel est son niveau de complémentarité avec les communes ? Quel est le poids relatif de la CA par rapport aux communes ? « Certains pourraient penser que les communes de l’agglomération n’existent plus, alors qu’en réalité, les compétences transférées sont surtout opérationnelles, mais pas au niveau de choix politiques. Parce que chaque ville reste porteuse de sa propre identité de ville et politique ».  Ensuite un fort besoin d’information et de communication sur toutes les actions entreprises au niveau du territoire communautaire par les communes, l’agglomération, les associations. Enfin le souhait de voir GPSO jouer un rôle de mise en réseau, de coordination de nombreuses initiatives locales en matière de développement durable, de portage des actions innovantes et de mise en valeur en valeur des actions communales. « C'est-à-dire quand une commune fait quelque chose de remarquable, GPSO doit être là pour le faire savoir sur le reste du territoire ou porter ce projet innovant : Journée de la mobilité à Boulogne, Forum des emplois verts à Chaville ». A noter que les comptes rendus de ses ateliers seront transmis aux participants grâce à une adresse mail créée spécialement (agenda21@agglo-gpso.fr).

     

    De leurs côtés, les Verts ne tirent pas les mêmes conclusions de ces trois jours d’ateliers, à entendre Claire Pay sur le BLog des Verts-Europe Ecologie de Vanves : « Une trentaine de personnes étaient inscrites dans chaque atelier, mais toutes ne sont pas venues. La participation des élus a été peu importante, même pour les membres du comité de pilotage : 1 à 3 personnes par atelier, et quelques passages de Christophe Scheuer, conseiller communautaire délégué à l'Agenda 21. Bernard Gauducheau, Vice-président en charge du Développement durable, n'est pas passé. 8 conseillers communautaires ont été présents dont quatre membres du comité de pilotage et deux de l'opposition : Gabrielle Santarelli et moi » écrit elle. « 13  associations seulement ont été représentées, dont des « associations maisons » du Département et de la Ville d'Issy-les-Moulineaux. C'est peu, au regard de la vitalité de la vie associative sur notre territoire. Parmi elles, 3 ont activement participé à beaucoup d'ateliers : PIK PIK Environnement, Espaces et Boulogne Environnement » constate t-elle mettant en avant « la date tardive de l'annonce du calendrier, le manque d'information dans les communes et au Conseil communautaire, le manque de volonté politique pour la concertation, et enfin l'horaire des ateliers : pas évident de se libérer pendant les heures ouvrables ». Après ses critiques Claire Papy reconnait, avoir apprécié comme beaucoup de participants « la réactivité des représentants des bureaux d'étude, qui prenaient immédiatement en compte les propositions des uns et des autres, propositions qu'on pouvait lire aussitôt sur l'écran de leur ordinateur ». Mais elle s’inquiéte de la suite donnée, en diffusant sur son blog (www.vanvesecologie-lesverts.fr) les textes qui ont été remis aux participants des ateliers, en attendant qu'on leur envoie le fruit de leur travail.

     

    DEMAIN : LE REGLEMENT DU FUTUR PLU

  • VANVES AVEC GPSO S’ENGAGE A REJOINDRE PARIS METROPOLE ET A ARRETE UN AGENDA 21

    Beaucoup d’élus, dans l’opposition,  se plaignaient que l’on ne parle pas assez de la nouvelle communauté d’agglomération Grand Paris Seine Ouest (GPSO) ou qu’elle ne soit pas assez agissante. Depuis Vendredi dernier, ils sont servis. Non seulement ils ont assistés au démarrage d’une grande concertation sur l’élaboration de l’agenda 21 Vendredi matin, mais hier, un communiqué de presse a annoncé que le Bureau Communautaire du 10 Juin a décidé de soumettre au Conseil Communautaire du 24 Juin, le principe d’adhésion de leur établissement public au syndicat mixte Paris Métropole.

     

    « Si nous nous sommes GPSO, ce n’est pas pour rien ! »

     

    Alors que la plupart des élus de la Majorité Présidentielle étaient très réticent pour rejoindre Paris Métropole créé voilà plus d’un an, GPSO et ses 7 Maires ont décidé de s’engager ensemble pour l’adhésion à Paris Métropole : « Nous avons constaté que le dossier d’aménagement du Grand Paris s’était quelque peu débloqué la semaine dernière à la suite du déjeuner accordé par le Président de la République à Jean Paul Huchon et à Bertrand Delanoë. Où il a été dit, d’une part que le SDRIF serait transmis au Conseil d’Etat, d’autre part, effectivement le Grand Paris pourrait s’appuyer sur les compétences de Paris Métropole. A partir de là, il nous apparaissait évident qu’il fallait entrer dans Paris Métropole. Et nous allons peser très sérieusement, car sur les 110 collectivités adhérentes, nous allons arriver à huit. Et comme il y a deux colléges séparés, avec d’un côté les communes et intercommunalités avec 95 adhérents, nous serons 8 sur 95, et de l’autre les conseils généraux et le conseil régional » explique Pierre Christophe Baguet, président de GPSO. « Si nous nous sommes appelés Grand Paris Seine Ouest, ce n’est pas pour rien. C’est pour peser justement sur le développement. Nous sommes le deuxiéme pôle économique d’Ile de France avec la Défense. Le développement économique passe par GPSO » ajoute le député maire de Boulogne.

    « Et nous défendrons le respect du développement économique tout en n’étant pas contre un développement harmonieux de  Paris. Mais le développement doit se faire vers le haut et pas vers le bas. Le projet du Grand Paris est de faire une « ville monde » comme le dit Christian Blanc. Et nous voulons nous inscrire dans cette logique là. Et c’est ce que nous faisons avec nos propres communes aujourd’hui. Nous sommes en pleine coopération, élus, entreprises, habitants. GPSO est une communauté qui a du sens sur le plan économique et humain ». Les conseils municipaux des 7 communes de GPSO proposeront à leur conseil municipal respectif de rejoindre également cette instance.

     

    VANVES A ANIME LE FORUM AGENDA 21 DE GPSO

     

    La première série d’ateliers organisé à l’occasion du forum Agenda 21 de GPSO (grand Paris Seine Ouest) vendredi dernier à Boulogne a été frustrante selon les dires de certains participants, élus et associatifs des 7 communes de cette communauté d’agglomération. « Il aurait fallu plus de temps pour pouvoir s’exprimer car le diagnostic et les enjeux bien posés par le bureau d’études Inddigo soulévent beaucoup de questions ». Il est vrai qu’en une matinée, les participants ont eu le droit à une présentation du travail de ce bureau d’études à partir duquel se sont réunis 4 groupes de travail – développement économique ; cohésion sociale et solidarités, habitat, culture, loisirs ; biodiversité et ressources naturelles, risques et nuisances, énergie et climat ; aménagement, mobilités et gouvernance – suivi par une restitution de leurs premiers travaux. Pierre Christophe Baguet, député maire de Boulogne a expliqué que c’est une démarche qui lui tient à cœur en rappelant que « Arc de Seine et Val de Seine n’avaient pas attendu leur fusion au début de l’année pour commencer à agir dans ce domaine, la première ayant mis en place un Agenda 21 et la seconde un Plan Energie Climat territorial  avec des mesures comme le développement des éco-quartiers, des subventions d’équipements aux particuliers (panneaux solaires), un bilan carbone, l’installations d’ampoules leds pour l’éclairage public, une Agence de l’Energie etc… »

     

    « Dès le début de l’année 2009, elles se sont rapprochées pour se mettre d’accord sur la définition d’un projet commun d’Agenda 21 dont le volet « énergie-climat » constituerait le Plan Climat Territorial de GPSO. Ainsi, cet Agenda 21 sera composé d’une stratégie territoriale de développement durable et d’un plan d’actions qui sera renouvelé régulièrement en fonction du niveau d’atteinte des objectifs que nous nous serons fixés » a expliqué Bernard Gauducheau, maire de Vanves qui est chargé de ce dossier et préside un Comité de Pilotage Agenda 21 où sont représentés les 7 communes et dont le rôle  est de s’assurer du bon déroulement de la démarche.

     

    Il a confié au bureau d’études Inddigo la mission de réaliser un diagnostic territorial des enjeux de développement durable à l’échelle du territoire de GPSO en s’appuyant sur le cadre de référence national « Projet territoriaux de développement durable et Agendas 21 locaux » du Ministère de l’Ecologie, de l’Energie, du Développement durable et de la Mer, décliné en 5 finalités : La lutte contre le changement climatique ; la préservation de la biodiversité, des milieux et des ressources ; la cohésion sociale et la solidarité entre les territoires et les générations ; l’épanouissement de tous les êtres humains ; Une dynamique de développement suivant des modes de production et de consommation responsables.

     

    « Un fois ce travail effectué, le diagnostic n’en est pas pour autant complet.  Pour achever cette phase il convient de le soumettre à la concertation et de le partager avec les acteurs du territoire » a indiqué Bernard Gauducheau qui a expliqué aux participants ce qu’il attendait d’eux : « Vous êtes la substantifique moelle. Vous avez le capital, la matière grise qu’il faut mettre noir sur blanc… Pour pouvoir obtenir des résultats concrets, nous sommes convaincus de la nécessité de hiérarchiser et de prioriser les enjeux et les axes de progrès dégagés par le diagnostic. Cela permettra in fine de dégager les axes prioritaires d’actions qui constitueront l’ossature de l’Agenda 21 ». Cette première phase devrait être suivie par une série d’ateliers thématiques dans la semaine du 28 Juin au 2 Juillet pour permettre aux participants « de produire de façon plus poussée et plus détaillée des idées d’actions pour répondre aux enjeux identifiés comme prioritaires par le Comité de Pilotage à la suite du Forum. Ces rencontres devront ainsi dégager un certain nombre d’orientations qui pourront constituer la trame de l’Agenda 21 et des propositions d’actions qui pourront abonder le plan d’actions de l’Agenda 21 ».